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Eglise Protestante Unie de Villefranche sur Saône

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Culte du dimanche 14 septembre 2025

 

Textes 

Ex 32. 7-14

1Tm 1. 13-17

Lc 15. 1-32

 

 

Luc 15. 1-32

 

Jésus et les pécheurs

Les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient tous de lui pour l’écouter. Et les Pharisiens et les scribes murmuraient ; ils disaient : « Cet homme-là fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! »

Parabole de la brebis retrouvée

Alors il leur dit cette parabole : « Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? Et quand il l’a retrouvée, il la charge tout joyeux sur ses épaules, et, de retour à la maison, il réunit ses amis et ses voisins, et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue !” Je vous le déclare, c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.

Parabole de la pièce retrouvée

« Ou encore, quelle femme, si elle a dix pièces d’argent et qu’elle en perde une, n’allume pas une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle l’ait retrouvée ? Et quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines, et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, la pièce que j’avais perdue !” C’est ainsi, je vous le déclare, qu’il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

 

Parabole du fils retrouvé

Il dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir.” Et le père leur partagea son avoir. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain et il y dilapida son bien dans une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans l’indigence. Il alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! Je vais aller vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers.” Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez la plus belle robe, et habillez-le ; mettez-lui un anneau au doigt, des sandales aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.”

« Et ils se mirent à festoyer. Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il lui demanda ce que c’était. Celui-ci lui dit : “C’est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras parce qu’il l’a vu revenir en bonne santé.” Alors il se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit pour l’en prier ; mais il répliqua à son père : “Voilà tant d’années que je te sers sans avoir jamais désobéi à tes ordres ; et, à moi, tu n’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a mangé ton avoir avec des filles, tu as tué le veau gras pour lui !” Alors le père lui dit : “Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé.” »

Bibli’O – Société biblique française/Les Editions du Cerf, 2010

 

Prédication

Alain Quillet

 

Luc 15: 11-32 

 

INTRODUCTION 

Chers frères et sœurs, nous connaissons tous cette parabole du fils prodigue. Une parabole qui nous a souvent révoltés car il nous est difficile d’adhérer totalement à la décision du père. Celle-ci nous paraît tellement inique, injuste à l’égard du fils aîné. Pourtant, je vais tenter de vous montrer à quel point nous devons impérativement rechercher dans ce texte volontairement déroutant le sens à peine caché du message.

Ce texte en effet nous raconte une histoire on ne peut plus banale, celle d’un fils aîné, héritier en titre et qui va le rester, et qui a vu partir, probablement sans grand déplaisir, son frère cadet avec une part d’héritage peut-être modeste et dont il n’est pas dit qu’elle lui sera versée une deuxième fois à la mort du père.

Ce texte se rattache à une série de paraboles qui ont pour titres « le bon berger », « la brebis égarée et retrouvée », « la pièce retrouvée », « le fils retrouvé » ou « le retour de l’enfant prodigue ». Tous ces textes, tous ces titres évoquent, vous le savez, non pas des objets, des animaux ou des personnes égarées mais la reconstitution du troupeau, le refus de la dispersion, le refus de la séparation des membres d’une communauté que l’on cherche à maintenir fraternelle.

Pour ajouter encore une illustration à ce message, je vous livre une formule percutante, maintenant bien connue,  sur laquelle nous reviendrons et qui est du pasteur Martin Luther King:

« Si nous ne vivons pas ensemble comme des frères, nous allons mourir ensemble comme des imbéciles ».

 Si seulement cette simple maxime était universellement appliquée !!

 

COMMENTAIRES

     Nous examinerons d’abord le comportement, le ressenti individuel du fils cadet

(Le ressenti individuel se dit en grec esthésios qui est à l’origine du mot esthétique.

A contrario, celui qui ne ressent plus rien est en français an-esthésié c.a.d. sans ressenti.)

 Le fils cadet, a refusé le principe du vivre ensemble. Il a refusé la loi du père. Il voulait être libre et il pensait que, pour cela, il devait s’affranchir des règles de la société familiale, qu’il devait rompre avec son père, avec son frère. Non seulement il ne voulait plus du vivre ensemble, mais il voulait  ignorer tout lien fraternel. C’est ainsi qu’il est parti sans rien dire à son frère, comme s’il n’existait plus. En plus,Il est clair qu’il a fait mourir symboliquement son père en demandant sa part d’héritage, celle qu’il aurait reçue à la mort de celui-ci. Et il est parti. Il est parti avec pour seul bagage cette part d’héritage qui est désormais son bien propre, sa seule richesse. Il a fui aussi loin que possible, désireux de n’avoir plus ni Dieu ni maître.

Ce rejet du lien familial est notamment un refus de la fraternité au profit de la seule satisfaction de ses plaisirs personnels. Comme lui, nous sommes trop souvent notre propre et unique référence et nous rompons parfois avec des cadres sociaux que nous percevons comme des entraves à notre réalisation, qui nous empêchent d’accomplir notre destin, de réaliser nos seules visées personnelles et d’affirmer ainsi notre puissance. C’est la recherche totalement individuelle de la jouissance immédiate. 

Si on ne tient pas compte de cette analyse toute simple, on ne peut pas comprendre  grand-chose à la violence sociale qui, depuis toujours, secoue notre monde

 Considérer la situation du point de vue du fils cadet nous aide à comprendre qu’une cause profonde de la violence sociale est le refus de considérer l’autre comme un frère. L’autre est plutôt considéré comme un ennemi et l’ennemi, il faut l’anéantir. Il n’y a pas de place pour les ennemis qui soit disant pompent notre oxygène,  pillent nos ressources énergétiques,  nous volent nos emplois, prennent nos conjoints. On ne comprend pas non plus ce goût pour la violence si on ne perçoit pas un caractère très particulier  de la violence. 

Il y a chez beaucoup trop de nos semblables une admiration quasi esthétique du vol ou de la violence en général comme on peut éprouver une admiration esthétique pour une course de voiture, de moto, un championnat de tennis etc. On parle de beau travail, avec une pointe d’admiration, aussi bien à propos d’un cambriolage spectaculaire que d’un résultat sportif. De la même manière, il y a une esthétique de la haine de l’autre. Les cartes du peuplement humain sont tellement plus belles quand tous les Croates sont en Croatie, tous les Maghrébins au Maghreb, tous les Africains en Afrique, les Roms en Roumanie et j’en passe. Si on ne comprend pas cela, on ne changera jamais rien aux désordres du monde.

C’est au moment où il se rend compte qu’il est sur le point de mourir que le cadet va soudainement prendre conscience de sa situation et qu’il va se repentir, faire demi-tour, reprendre le chemin de la maison familiale, de la société, en acceptant la loi de la maison « je dirai à mon père ‘traite-moi comme l’un de tes ouvriers’ » se met-il à penser. La proximité de la déchéance ou de la mort peut être l’occasion d’une prise de conscience qu’en continuant à vivre de la sorte on risque alors d’obtenir le contraire de ce qu’on souhaitait. Le fils cadet voulait être libre de tout et il se retrouve moins considéré  qu’un esclave puisqu’il est tombé plus bas qu’un cochon, qui est pourtant un animal impur. Notons au passage qu’au lieu de retourner vers les siens, vers ses frères, il aurait pu se faire brigand ou mercenaire, non, son inspiration, sa conscience ou peut-être la crainte d’un châtiment plus grand encore, la mort par exemple, le ramènent fort heureusement à la « vraie vie ».

     Examinons maintenant l’aspect moral

La phrase de M-L King « si nous ne vivons pas ensemble comme des frères, nous allons mourir ensemble comme des imbéciles » cette phrase peut devenir l’expression d’un devoir moral auquel on se soumet pour préserver sa propre vie et nous faire passer à un stade supérieur de notre existence. Nous touchons là à la notion de dépassement, de transcendance. 

Pour parvenir à cela, je m’impose de considérer l’autre comme un frère et je m’impose donc au minimum, de le tolérer, de ne pas m’en prendre à sa personne, à ses biens, de manière à ce qu’il fasse de même envers moi.

C’est  ce stade moral qu’aborde maladroitement le fils aîné. Lorsqu’il prend la parole, nous voyons bien qu’il ne vit pas selon la logique du plaisir, comme c’était le cas du cadet : il vit selon la logique du devoir. Il fait tout ce qu’il doit faire. Comme les pharisiens qui mettaient un point d’honneur à accomplir la loi de Moïse, toute la loi, sans rien oublier, le fils aîné revendique de n’avoir jamais fait défaut à ce que son père lui demandait. Et parce qu’i a scrupuleusement obéi aux ordres il se croit autorisé à jouer son rôle d’être moral. C’est ce qui lui a permis de s’assurer une vie sans encombre, mais aussi sans relief : mais  il n’est que l’ombre de son père ; il n’a pas d’existence propre. C’est le principe du contrat social poussé à l’extrême qui consiste à perdre un bien souverain qui est le mien (mon bon plaisir, par exemple) au profit d’un autre bien souverain qui est celui de la collectivité, du  peuple, de la famille, une institution qui régule la vie des individus. Je perds un bien souverain qui m’est propre, mais je gagne quelque chose en échange, la sécurité par exemple.

Cet être moral vit donc selon la logique du donnant-donnant. Et il ne peut analyser le monde qui l’entoure que selon cette logique du donnant-donnant qui est aussi la logique de la rétribution. Toute entorse à cette logique doit être sanctionnée sinon c’est l’ensemble de la logique du groupe qui risque de s’effondrer. Quand le fils cadet fait son retour et que le père l’accueille avec empressement et beaucoup de faste, le pacte est rompu. Et la vraie nature du fils aîné est mise à nu. Jusque là, il n’avait rien dit, rien fait à l’égard de son frère. Qu’il soit parti avec sa part d’héritage, il pouvait le tolérer dans la mesure où cela ne lui ôtait rien. Mais à partir du moment où le fils qui a mené une vie de débauche revient avec les honneurs, le fils aîné ressent une profonde injustice et il va montrer que, jusque là, il a nourri une profonde frustration, qu’il est jaloux de son frère. Il ne peut plus rentrer sa colère. Il montre qu’il a vécu comme un frère, en faisant semblant d’être un frère, pour ne pas mourir comme un imbécile. Mais quand il voit son imbécile de frère ne pas mourir mais ressusciter dans l’existence de la famille, il se dit qu’il s’est fait avoir, qu’il a raté sa vie. Ses calculs trop sages sont mis en défaut. Son hypocrisie ne lui a été d’aucun bénéfice. Il s’est infligé des servitudes qui ont, certes, préservé sa santé et le bien familial, mais qui ne lui ont aucunement permis de s’épanouir. 

Et c’est le temps de la rancune : le bonheur de l’autre, la joie de l’autre, lui sont tout à fait insupportables. Et nous devons reconnaître mes F. et mes S. que, un peu malgré nous, nous le comprenons spontanément. Mais est-ce que nous ne faisons-nous pas fausse route ? Nous sommes aux limites de la morale, nous allons maintenant examiner en manière de conclusion, …

     Le plan religieux que l’on peut aussi appeler le plan « cosmique » c’est à dire de l’ordre universel

C’est en effet dans un contexte religieux  que le père va faire son travail de parent, avec délicatesse. Comment s’y prend-il ? En essayant de rétablir le lien fraternel qui a été rompu. Nous pouvons être comme le fils aîné et avoir toutes les peines du monde à accepter le fait que nous sommes le frère ou la sœur de celui qui a rompu notre code moral, de celui qui a brisé volontairement le pacte familial. 

Le travail de reconstruction du père est un travail théologique qui consiste à redire cette évidence de la fraternité. Quand l’aîné dit au père « ton fils », comme il pourrait dire « ce salopard », « ce dévoyé », « cet anarchiste », « cet incapable », « cet imbécile », le père répond en disant « ton frère ». Et le fait qu’il s’agisse de son frère biologique ne change rien au message.

Aussi insupportable que cela puisse paraître à certains, c’est un lien fraternel qui unit tous les humains de la maison Terre. C’est assurément ce vers quoi nous devons  consacrer nos efforts.  Quelle que soit sa condition, quelle que soit son parcours, qu’il soit pécheur ou pharisien, franc-maçon ou totalement profane, qu’il soit escroc, criminel ou soumis à la moralité la plus haute, cet individu qui foule la même terre que moi est, que je le veuille ou non,  mon frère, ma sœur.

Dans l’esprit de l’ancienne chevalerie, dans le scoutisme de notre adolescence et dans de nombreux milieux professionnels (dans les mines, dans la marine et particulièrement dans les métiers dangereux,) nous retrouvons cette fraternité active qui rend les individus nécessairement solidaires les uns des autres. Au sein de l’armée par exemple, nous savons aussi ce que signifie la fraternité d’armes qui nomme frères des êtres confrontés à la même dimension tragique de l’existence. Etre frères d’armes, frères sous les enseignes les plus variées, ce n’est pas seulement avoir vécu ensemble des moments forts, c’est partager une même exposition à une même dimension de l’existence où la vie, la mort sont parfois en jeu. Il en va de même dans les congrégations religieuses ou chez les francs-maçons  tous et toutes sont   frères et sœurs, ce qui signifie que les membres  de ces sociétés ont  en commun de se  placer face à la vie en ouvrant les yeux sur la même  dimension religieuse ou  symbolique. Tous ont  choisi de tenter d’avoir ensemble une destinée commune.

 Cette petite partie de l’Evangile de Luc,dont nous partageons ce matin la lecture nous fait porter un regard élevé sur l’humanité,  un regard qui transcende les clivages, les partis, les chapelles, les nationalités, les régionalismes, les familles biologiques, les amitiés aussi. Et, ce faisant,  nous découvrons vite que  ces références essentielles (au sens le plus fort, celui de l’essence, de l’esprit,) ces références  nous rendent capables de construire une éthique qui n’est pas différente de celle que développe le père dans  la parabole.

Nous sommes là en présence d’une éthique de l’hospitalité, de l’accueil inconditionnel : on ne renvoie pas celui qui s’est mal comporté, de même qu’on ne renvoie pas celui qui a été hypocrite. Nos portes restent ouvertes à l’ensemble de l’humanité. Notre éthique de l’accueil de l’autre se fait portes et bras ouverts, comme le fait ici le père. Nous aussi nous pouvons offrir un nouveau vêtement, une nouvelle tenue, une nouvelle manière de se tenir dans le monde, comme le père dans la parabole. Notre éthique de l’accueil se fait sans condamnation, sans vengeance, en offrant la possibilité de pardonner à nos ennemis, en offrant un lien nouveau, une nouvelle alliance dont la bague est ici  le symbole, une nouvelle vie tournée  vers le principe magistral : « Aimez-vous les un les autres » . Le  père, avec ou sans majuscule,  dans la parabole de ce matin,  ne fait pas autre chose.

Alors, que nos semblables soient  chrétiens ou non,  ouvrons simplement nos bras mes frères et mes sœurs en nous comprendrons immédiatement que, l’éthique à laquelle nous sommes appelés se fait alors célébration de la Fraternité la plus noble, la plus large et la plus désintéressée ; une Fraternité d’essence sacrée, à la dimension du Monde. Amen

 

Dimanche 21 septembre 2025

 

 

10h30              Culte de Rentrée

animé par la Mission JEEP

 

 

Après le culte

Repas partagé

 

 

Après-midi

Animations

 

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Culte du dimanche 10 août 2025

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