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Eglise Protestante Unie de Villefranche sur Saône

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Culte du dimanche 9 février 2025

 

Texte 

Esaïe 6. 1-8

1 Corinthiens 15. 1-11

Luc 5. 1-11

 

évangile-et-peinture.org bernalopez.org
 
 
 
1 Comme la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, et qu’il se tenait près du lac de Gennésareth, 2 il vit au bord du lac deux bateaux d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. 3 Il monta dans l’un de ces bateaux, qui était à Simon, et il lui demanda de s’éloigner un peu du rivage. Puis il s’assit, et du bateau il instruisait les foules.
4 Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher. 5 Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre. Mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. 6 L’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons : leurs filets se déchiraient. 7 Ils firent signe à leurs associés qui étaient dans l’autre bateau de venir les aider. Ceux-ci vinrent et remplirent les deux bateaux, au point qu’ils enfonçaient. 8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : Seigneur, éloigne-toi de moi : je suis un homme pécheur. 9 Car l’effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. 10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les compagnons de Simon. Jésus dit à Simon : N’aie pas peur ; désormais ce sont des êtres humains que tu prendras. 11 Alors ils ramenèrent les bateaux à terre, laissèrent tout et le suivirent.
 
 

 

Prédication

Alain Quillet

 

 

 

Vous avez sans doute déjà suivi une voiture avec un autocollant en forme de poisson sur le coffre – peut-être d’ailleurs en avez-vous collé un sur votre voiture ?

Le poisson signale un conducteur chrétien. Et notre texte, que la tradition décrit comme l’épisode de la pêche miraculeuse, en est à l’origine.

De plus, le mot poisson en grec se dit IXTUS et forme un pentagramme qui signifie Jésus Christ, Fils de Dieu et Sauveur.

 Mais en quoi le récit de ce quasi naufrage peut-il être qualifié de miraculeux ? Rien n’est dit concernant cette pêche : est-elle partagée avec la foule ? Ou bien les filets rompus, les poissons se sont-ils échappés pour retourner dans les profondeurs dont on les avait tirés ? De toutes façons, les filets sont  fichus, et les deux barques sont abandonnées sur le rivage. Je ne pense pas qu’il y ait eu là de quoi réjouir les familles de Simon, Jacques et Jean qui attendaient leur retour pour savoir s’ils avaient gagné de quoi les faire vivre.

Si c’est un miracle, il n’a pas de finalité, au moins apparente :  le paralytique, la multiplication des pains ou le changement de l’eau en vin servent à guérir un malade, à nourrir ou à abreuver une foule. Ici, on ne en dit rien et nous pouvons nous demander où sont passés les poissons.

Il semble bien une fois encore que là n’est pas le plus important .  Est-ce que Jésus serait plutôt  soucieux de prouver sa supériorité pour pouvoir subjuguer Simon, Jacques et Jean et les enrôler à sa suite… et nous avec ? Ca ne colle pas avec le reste :  Jésus  nous est présenté ému  par la foule qui a faim et qui est de plus en plus nombreuse. Luc lui même nous dira un peu plus tard  (Lc 11,29) : : « Cette génération est une génération mauvaise ; elle demande un signe !  En fait de signe, il ne lui en sera pas donné d’autre que le signe de Jonas. Car de même que Jonas fut un signe pour cette génération, de même aussi le fils de l’homme en sera un [un signe] pour cette génération »

Et ce serait justement avec une pêche miraculeuse, un signe quasi-magique, que Jésus aurait recruté ses disciples ?

 Alors je vous propose de faire ensemble l’exercice d’un autre type de lecture – une lecture symbolique.

« Les Juifs demandent des signes et les Grecs cherchent la sagesse (1Co 1,22) », autrement dit, pour décider de suivre le Christ, les Juifs attendent des miracles ou des témoignages qui en racontent les effets extraordinaires, alors que les Grecs veulent qu’on leur en démontre le bien-fondé. Peut-être que la relecture de ce texte sous l’angle de la pensée juive des images et des symboles qu’elle met en jeu peutnnous mettre sur la piste d’une autre compréhension ?

Le symbole le plus important, la clé de lecture primordiale, c’est l’eau. Dans la pensée juive, l’eau symbolise la parole. C’est l’image que nous trouvons en Esaïe 55,10-11 :

« C’est que, comme descend la pluie ou la neige, du haut des cieux, et comme elle ne retourne pas là-haut sans avoir saturé la terre, sans l’avoir fait enfanter et bourgeonner, sans avoir donné semence au semeur et nourriture à celui qui mange, ainsi se comporte ma parole du moment qu’elle sort de ma bouche : elle ne retourne pas vers moi sans résultat, sans avoir exécuté ce qui me plaît et fait aboutir ce pour quoi je l’avais envoyée. »

 En hébreu le même mot saphah désigne aussi bien les lèvres de la bouche que le rivage de la mer ou d’un lac.

Au début de notre péricope donc, il arriva que la foule poursuive Jésus pour entendre la parole de Dieu, Jésus se tenant sur le rivage du lac de Génésareth. Ce mouvement de foule presse Jésus au point de représenter presque un danger. Jésus se tient sur le rivage – il se tait donc; l’agitation de la multitude paralyse sa parole. On a ici une sorte d’arrêt sur image. On imagine la scène : la foule non violente mais menaçante et  Jésus qui se tient silencieux au bord de l’eau. Et alors il voit deux embarcations au bord du lac, les pêcheurs en sont  descendus ; ils lavent et replient  les filets. Jésus reconnaît alors Simon, dont il a fait connaissance à la synagogue de Capharnaüm et dont il a guéri la belle -mère. Il lui demande de partir un peu au large.

Prenant place  dans  l’embarcation il se met à enseigner les foules. Il est  sur l’eau : il a retrouvé la parole en mettant un peu de distance entre lui et ceux qui le pressaient.

Et c’est là que l’eau exerce une seconde fonction, non symbolique cette fois, c’est celle de vecteur, de support de la parole. Et la foule est alors, une fois encore,  sur la berge comme dans un amphithéâtre, et la parole leur parvient aisément. On retrouve ici la même configuration que dans Matthieu 13 v. 2 et 3 : « En ce jour-là, Jésus sortit de la maison et s’assit au bord de la mer. De grandes foules se rassemblaient près de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage » .

Même disposition chez Marc 4 v. 1 : « De nouveau, Jésus se mit à enseigner au bord de la mer  Une foule se rassemble près de lui, si nombreuse qu’il monte s’asseoir dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre, face à la mer ».

Mais revenons-en à nos poissons du jour :

Quand il cesse de parler il dit à Simon : Pars au large vers la profondeur et lâchez vos filets pour la prise. La profondeur, en grec comme en français, c’est aussi bien la profondeur d’un lac que la profondeur, c’est-à-dire la richesse, d’un discours.

Et Simon répond en disant : “Chef, pendant toute la nuit nous nous sommes épuisés sans rien prendre. » Simon, en cet instant,  ne pense pas que ça va marcher. Il appelle Jésus, non pas maître (didascalos) mais Chef (épistatès, une appellation que l’on ne trouve que chez Luc) C’est-à-dire qu’il obéit mécaniquement, comme un inférieur obéit sans discuter l’ordre d’un supérieur, que cet ordre soit fondé ou pas. Et Simon ajoute : « ...sur ta parole je vais jeter les filets ». une manière de dire  en bougonnant « Oui chef! »).

Et quand le texte parle de lâcher les filets, il utilise un verbe qui indique une détente, un lâcher-prise en forme de seconde chance. Les filets étaient pliés et tassés dans la barque : on imagine la manière dont il se déploient et se détendent dans l’air avant de plonger dans l’eau. Cette détente s’oppose à la crispation du travail épuisant qui a été le leur, et qui s’est révélé infructueux.

Mais de quel travail est-il ici question? Est-ce qu’en fait le travail ne serait  pas, par hasard,  celui des responsables spirituels de la synagogue, qui cherchent à garder la communauté dans le droit chemin d’une Torah codifiée en plus de 750 injonctions en forme de  commandements ?  A leur manière, ils pêchent eux aussi,  mais ils n’y arrivent plus. Il y a autant de différences entre un règlement vidé de son sens et une spiritualité qui fait vivre, qu’entre une pêche épuisante à laquelle on est obligés pour gagner sa vie et celle de sa famille, et un lancé de filet qui soulage et détend.

Une parole qui  qui cherche seulement à contraindre, est une parole stérile.
Une parole libre peut plus facilement rencontrer un auditoire.
Toujours est-il que tous les pêcheurs,  tous accomplissant cet ordre, capturèrent une multitude de poissons.
Mais voilà : les filets commencèrent à se déchirer et les barques menacèrent de couler. Une parole libre libère à son tour, et les poissons soit manquent de faire couler la barque, soit retournent à l’eau. La barque et les filets comme symbole de l’institution du temple de Jérusalem, des synagogues et de la codification de la Torah en des règlements qui emprisonnent ?
Renforcer une institution ne résout pas le problème :
Ils firent un signe d’acceptation à  leurs camarades de l’autre barque de venir les aider : ceux-ci vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient ».
Simon comprend qu’ils ont fait fausse route et il tombe  devant les genoux de Jésus disant : « Seigneur  éloigne-toi de moi, parce que je suis un coupable!».
Et là Il n’appelle plus Jésus « Chef », mais Seigneur, c’est-à-dire qu’il ne le subit plus comme chef, mais qu’il le reconnaît comme maître spirituel.
La stupeur en effet s’empara de lui et de ses compagnons à cause de la capture de poissons qu’ensemble ils avaient pris. Ils sont tout simplement dépassés par le prodige.
Et Jésus dit alors  à Simon : «Ne crains pas, à partir de maintenant ce sont des hommes que tu auras à capturer.» Le verbe capturer qui est utilisé ici veut dire rançon, c’est-à-dire ce que l’on donne en échange pour racheter un prisonnier et lui obtenir la vie sauve. Il ne s’agit plus de capturer des poissons qui ont besoin de l’eau – de la Parole – pour vivre mais qu’on emprisonne dans les filets d’institutions et de règlements qui ont perdu leur sens éthique. Il s’agit maintenant de racheter un par un des hommes pour les sauver et pour que leur vie retrouve un sens.

Nous arrivons maintenant à la fin de la lecture de ce matin : «  …ramenant les barques à terre, laissant tout, ils le suivirent. » Les barques et leurs contenus, symbolisant les institutions, sont à sec, échouéeset abandonnées sur la plage.

Nous n’en saurons pas davantage.

Alors le poisson peut être effectivement retenu comme un symbole chrétien à condition qu’il frétille librement dans l’eau de la Parole mais il reste difficile de considérer comme miraculeux l’épisode de la pêche relaté par Luc. Le titre du chapitre ( Pêche miraculeuse ») ne figure pas dans le témoignage.D’autant qu’une telle pêche si exceptionnelle soit-elle, n’est pas invraisemblable et de nombreux pécheurs chanceux dûrent connaître une telle situation sans intervention divine. A mon sens, Ce qu’il faut surtout retenir c’estla décision de Simon-Pierre et des deux fils de Zébédée, Jacques et Jean. Délivrés de leurs certitudes imposées et entretenues par les responsables spirituels de la synagogue ; délivrés de leur train-train quotidien de pêcheurs aux conditions de vie précaires, délivrés aussi de leurs obligations sociales et familiales (ce qui est plus délicat) eh bien ils plantent tout là, comme libérés, et ils suivent Jésus. Impressionnant !

Nous savons que le message qui nous est transmis est surtout symbolique mais Il y a tout de même de quoi nous interroger, partagés comme nous le sommes entre l’Esprit et la matière. Il y a certainement une voie moyenne  consistant  par essence  à développer cette spiritualité qui nous fait vivre  et qui s’appelle tout bêtement le message chrétien.

 

Remerciements à Madame Françoise Mesi, pasteure

 

 

 

Samedi 15 février 2025

 

 

10 h- 14h.       Kté Ados

 

 

                16h30 -18h    Goûter des familles

                                                                                   Culte Autrement

                                                                                   Ecole biblique

 

 

Dimanche 16 février 2025

 

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